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Nostradamus
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Résumé Par les célèbres prouesses de Pardaillan, réputé bretteur indomptable, le nom de Michel Zévaco s'associe tout naturellement au roman d'aventures et à celui du roman historique. Cette étude s'appuie toutefois sur Nostradamus, récit qui occupe une place singulière dans le parcours de l'écrivain car il est présenté comme une biographie imaginaire. À la fois qu'il révèle le goût de l'auteur pour les faits parapsychiques et sa curiosité pour la science, ce roman parachève une tendance inaugurée dans des ouvrages antérieurs où, afin de recréer une situation de mystère, Zévaco avait recours à des personnages tels que le sorcier ou l'alchimiste. Telle confluence mène à considérer par quel biais vont converger l'aspect biographique -donc ancré dans la réalité- et le fantastique, exigé par la condition du personnage éponyme. L'article tient à déceler dans quelle mesure le protagoniste du roman est créé en tenant compte des consignes scientifiques et à quel point ses exploits combinent la condition d'astrologue du personnage et la fantaisie de l'écrivain. Michel Zévaco, né à Ajaccio le 1er février 1860 et mort à Eaubonne (Seine-et-Oise) le 8 août 1918, est un journaliste anarchiste et écrivain français, auteur de romans populaires, notamment de la série de cape et d'épée Les Pardaillan. C'est l'oncle du peintre Xavier Zevaco. 1886-1900 : le journaliste engagé Attiré par les lettres et la politique, Michel Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L'Egalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise Michel, Aristide Bruant, Séverine, Sébastien Faure, Émile Pouget, Charles Malato, Emmanuel Chauvière, etc. En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d'attentats anarchistes, Michel Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. Par exemple, en 1890, il est arrêté en avril pour provocation au meurtre en raison d'un éditorial visant le ministre de l'Intérieur Ernest Constans, et condamné à quatre mois de prison. Libéré fin août, il est à nouveau arrêté, toujours pour provocation au meurtre , à la suite d'un éditorial de L'Égalité où il incitait les soldats à faire justice eux-mêmes auprès de leurs officiers. Il est également condamné le 6 octobre 1892 par la cour d'assise de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris : Les bourgeois nous tuent par la faim ; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture. Durant ses séjours en prison, il se liera d'amitié avec le marquis de Morès, dont il partagera rapidement les opinions antisémites. Pourtant, en 1898, lors de l'affaire Dreyfus, alors que Bernard Lazare remet en cause la culpabilité du condamné, Zévaco s'engage dans la cause dreyfusarde, dénonçant dans l'une de ses dernières publications politiques le complot des jésuites contre Dreyfus et les juifs.
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